Le samedi 19 septembre 2020, sur le site de la Gare des Ancizes-Comps, les membres bénévoles de l’association S&P animeront des mini-conférences sur le viaduc des Fades.

https://journeesdupatrimoine.culture.gouv.fr/programme#/pinpoints/34081315

Crédit photo Sioule & Patrimoine. Ouvriers riveteurs au début du XXe siècle lors de l’assemblage du tablier du viaduc des Fades. Les pièces de charpente arrivaient de l’usine de Denain (Nord) prêtes à être mises en place, c’est-à-dire déjà percées et alésées au bon diamètre. On commençait par les réunir provisoirement avec des boulons de montage, en attendant de procéder au rivetage définitif. Le rivetage s’est opéré de trois façons : au moyen de grosses riveuses à air comprimé (42 % des rivets), au marteau pneumatique (30 %) ou au marteau à main (28 %). Sur cette photo, prise par Achille MICHEL, le teneur de tas (à droite) bloque le rivet incandescent enfoncé dans son trou par la tête déjà formée, tandis que le riveur (à gauche) façonne la seconde tête du rivet avec son « pétard » (surnom donné au marteau pneumatique) équipé d’une bouterolle (pièce permettant d’écraser l’extrémité libre du rivet, de manière à former une seconde tête).